Le long des artères oubliées

Richard Taillefer

Je suis parti !

Seul
Dans la grande ville

Un parapluie sur le cœur

Arpentant
Les rues
Les avenues
Les carrefours du désespoir

Confronté

À
Un va
Et vient
Discontinu d’autos

Tous
Phares allumés

Comme des balles
À vous crever les yeux

Avec
Ce bruit
Plein de menaces

Nuit féroce

À
Perte de vue

À
Perte de sens

Et toujours
Ce cri sauvage des hommes
En détresse le long des artères oubliées

Richard Taillefer, Tendresse de la pénombre, 2014

Imprimer ce poème

2 commentaires sur “Le long des artères oubliées”

  1. minnie

    dit :

    Je n’ai pas compris.

  2. Jean

    dit :

    Bonne idée de pas mettre de ponctuation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *