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Après la bataille

Victor Hugo

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait:  » A boire! à boire par pitié !  »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.  »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: « Caramba!  »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.

Victor Hugo

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186 commentaires sur “Après la bataille”

  1. kéké du 13

    dit :

    Ce poème c’est le sang de la veine du coeur. Il est trop bien…

  2. doli18

    dit :

    J’apprecie vraiment ce poème

  3. VIOSSANGES

    dit :

    Belle poésie

  4. MBAO BEN-SEBA

    dit :

    C’est si Victor Hugo a participé au dialogue de Khartoum. Que chaque centrafricain relise ce poème.

  5. Lucien Bens

    dit :

    C’est trop bien

  6. Luis Alvarez González

    dit :

    Beau poème. J’ai entendu un grand nombre de francophones l’ayant appris dès l’enfance, notamment pour pratiquer l’utilisation du passé simple.

  7. BOUCHER

    dit :

    Quand a t-il été publié et écrit ?

  8. Do Dang Quy

    dit :

    J’ai quitté mon pays en guerre et laissant un père que je vénère. Ce merveilleux poème que j’ai appris au lycée de Toulouse et qui est ancré dans ma mémoire et dans mon cœur. Je le récite souvent la nuit avant de m’endormir.

  9. Paul HOFFMANN

    dit :

    Ce merveilleux poème, reflète surtout la grandeur d’âme de l’auteur et surtout une qualité exceptionnelle… le PARDON.

  10. francis pastice pus la pice

    dit :

    Très jolie texte mais dur à comprendre.

  11. agnes

    dit :

    Le poème a été écrit en 1850

  12. Yogui

    dit :

    Merci à Pathe pour son analyse. Chercher un racisme du XXI siècle dans Hugo… c’est oublier que le mot racisme n’existait pas de son vivant. Vouloir rejuger l’histoire c’est souvent dangereux.

    Et pour information, la définition du mot maure en 1832 : I. − Subst. masc.. Habitant arabo-berbère du nord de l’Afrique.

    Quant au rhum, seul les hommes riches ou gradés pouvaient en boire. En donner à l’ennemi était simplement impensable.

  13. Lkf9

    dit :

    J’adore trop ce poème

  14. toblerone

    dit :

    C’est trop beau comme poème et dire que moi je l’aurais déjà tué avec mon fusil.

  15. alme

    dit :

    Très beau poème.

  16. Victor

    dit :

    Beau texte !

  17. Stella Dion

    dit :

    J’ai fait ce poème en dictée et je trouve qu’il est très beau.

  18. Jojo l’abricot

    dit :

    Magnifique poème…

  19. Galway

    dit :

    Lorsqu’on regarde la morale pratiquée au cours d’un siècle passé au travers des lunettes morales d’aujourd’hui, on est toujours certain de se planter. En étant optimiste on dit que c’est par ignorance, en étant pessimiste on dit que c’est par manque d’intelligence, en étant honnête on dit que, pour éviter de penser, c’est par paresse.

  20. jean claude

    dit :

    Il est trés regrettable d entendre parler de racisme et autres anneries sur des poémes de Victor Hugo. C est le plus grand poéte français du 19 siecle. Un poéte capable d écrire un sonnet comme un journaliste un article pour son journal. Avec la méme facilité et l émotion en plus. Pour juger de tout et de rien, il faut avoir tous les ingrédients et se remettre dans le contexte de l époque. Aprés seulement on peut s exprimer. De plus pour écrire un poéme, il y a des régles de grammaire et des rimes à respecter. Parfois on glisse des mots pour obtenir la rime recherchée. Mais vous les critiques à la pensée unique, avez vous jamais essayé d écrire un poéme, pour votre Maman , ou votre petite amie ? Sinon vous n’avez rien compris et contentez vous de lire… le journal

  21. Mohamed aziz badr

    dit :

    Oui une jolie poesie qu’on appris par coeur dans l’ecole primaire au maroc ainsi que l’histoire les misérables. Cetait le francais qui n’existe pas aujourd’hui malheureusement. C’est triste.

  22. Bernard CORBOZ Sté des Poètes et Artistes de France

    dit :

    Poème de V.H. duquel on ne se lasse pas, comme de… tous les autres de cette Figure Suprême de la Poésie française! On retient et on emploie souvent dans certaines situations cet alexandrin (dont beaucoup ignorent la provenance): « Le coup passa si près que le chapeau tomba ».

  23. Kenny Jean Michel

    dit :

    C’est un joli poème, je l’ai appris en classe de 6 AF, tout comme la ballade des pendus de François Villon ce sont des poèmes qui resteront à jamais graver dans ma mémoire. Ils me font rever ces poètes français. En ce qui à trait aux discussions à savoir que VH était un raciste ou pas. C’est une interrogation qui ne va jamais trouver sa réponse dans la mesure ou l’on arrive pas à s’accentuer sur l’objetif de l’auteur. Il est à remarquer que ceux qui croient que VH etait un raciste pour les conotations comme « espece de maure » ou encore « Une gourde de rhum qui pendait à sa selle » ont un nom à accent espagnol, et ceux qui ont pris parti pour l’auteur ont un nom plutot français.

  24. christophe

    dit :

    D’accord avec la majorité des commentaires, c’est si évident. Et puis, avis perso, lire à haute voix ce texte, en entier, d’une traite ou bien n’en énoncer que quelques strophes, même prises ici où là, est encore plus savoureux et émouvant, tant les mots sont choisis pour leur justesse mais aussi pour la prosodie de leur enchainement. C’est ça l’alchimie de la poésie qui nous hérisse le poil… Quant aux commentaires sur le racisme (?), sur le secourisme :-)) et les méfaits du Rhum, ou bien sur la « probable » rime nécessaire (et qui donc dédouanerait VH de tout sentiment raciste aussi…) entre Maure (au : fermé) et Encore (o : ouvert) etc, passez votre chemin, la poésie c’est pas votre truc.

  25. François Guyomard de Préaudet

    dit :

    Il s’agit d’un poème que mon père, ce héros au sourire si doux, nous a appris dans mon enfance sur la route du Couloumé, la maison forte de sa famille dans le Gers, et après un terrible accident de parachute en service, j’ai perdu la tête au sens propre et au sens figuré, j’ai retrouvé les vers sublimes de cette poésie, je voudrais simplement les lui offrir pour son anniversaire.

  26. Thomazeau

    dit :

    Trop cool, petit je l’ai appris.

  27. catherine

    dit :

    Beau poème

  28. Pathe

    dit :

    « une espèce de maure » n’a pas de connotation raciste.
    1) l’action se situe en Espagne, qui a longtemps été occupée par les Maures. C’est une référence historique, qui montre que Victor Hugo était cultivé et connaissait l’histoire de l’Espagne. C’est aussi descriptif, pour qu’on se figure à qui ressemblait le personnage. Le fait de dire « Maure » (et non pas Espagnol) montre la distance culturelle entre le père Hugo et celui qui lui fait face, ce qui aura pour effet de mieux souligner sa bonté. Malgré l’air farouche du guerrier, il lui donne tout de même à boire.
    2) « Une espèce de » montre plutôt l’imprécision, en guerre on s’approche pas trop près pour savoir à qui on a affaire.
    3) Donner du rhum (et non pas de l’eau). Le rhum était une denrée rare sur le champ de bataille, donner du rhum est plus charitable que donner de l’eau, même si d’après le secouriste ce n’est pas une bonne idée du point de vue médical. Et vous feriez quoi, à l’époque pas d’aspirine ni d’antalgique? Il donne (après avoir été attaqué) ce rhum qui est une denrée précieuse pour lui : double charité.
    4) ça me peine, ça me fait mal à chaque fois de voir que des gens traquent dans notre histoire, dans notre littérature, des détails complètement anachroniques pour nous accuser, à chaque fois, de colonialisme, de racisme. On ne peut plus rien dire, même de la poésie!
    Le procès est toujours « à charge », j’ai par exemple vu des élèves qui traitaient Montesquieu d’esclavagiste parce qu’ils ne comprenaient pas l’ironie du texte…

  29. abdel mohamed abou bakar du bled

    dit :

    Très jolie poème avec de magnifiques figures de styles…

  30. PEYRET

    dit :

    Quel poème sublime ! Il est dans ma bibliothèque de meilleurs extraits de la littérature française , qui m’arrachent toujours des larmes de plaisir quand je les lis : la tirade de Camille dans Horace , « demain dès l’ aube », l’ Albatros , les Conquérants (« Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, etc… »), la Ballade du temps jadis de Villon, « Mignonne, allons voir si la rose », l’ Expiation (Waterloo, la retraite de Russie), etc…, etc… Quel dommage et quelle honte que les jeunes n’apprennent plus cela !

  31. Marie-Louise

    dit :

    Ce poème est pour moi très émouvant et profond. Je compare Victor Hugo à Wolfgang Göthe avec son poème « le Roi des Aulnes » ! Merci de nous redonner ce poème sur Internet.

  32. Lescalier Gilbert

    dit :

    Je voudrais rectifier ce qu’un lecteur, moniteur de secourisme, dit à propos de ce rhum imbuvable dont le père voulait se débarrasser. D’après les récits, trop brefs à mon gout, de guerre de mon père et mes oncles, dans certaines circonstances les vivres et boissons ne s’apprécient pas comme si on était dans un restaurant étoilé. Lorsque le frère de mon père, « libéré » par les Soviets mangeait vivantes les limaces qu’il trouvait, il aurait bien voulu les faire passer avec du rhum, même tiède !

  33. Maurice

    dit :

    A 96 ans, ce poème me ramène á mes 15 ans au collège… Il m’a fait découvrir Victor Hugo plus grand poète français de tous les temps.
    Aujourd’hui, au soir de ma vie je suis encore habité par des bribes de ses poèmes…
    ‘Ce siècle avait deux ans, Rome remplaçait Sparte
    Déja Napoléon perçait sous Bonaparte…. »
    …………..
    « Soudain il dit Grouchy hélas c’était Blucher
    L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme
    La mêlée en hurlant grandit comme une flamme
    ………….. et la garde impériale entra dans la fournaise »

  34. ANTOINE

    dit :

    On l’apprend à l’école et ça va être dur devant toute la classe.

  35. Othman

    dit :

    Mais ce poème est horriblement lourd!

  36. Pujol Christiane

    dit :

    Bonjour, je viens de retrouver, grace à internet les 2 poèmes de Victor Hugo (« Oceano nox » et « Après la bataille ») avec plaisir. Je les connais par coeur, ma mère qui aurait 110 ans (j’en ai 80) me les récitait souvent les ayant appris à l’école, et pourtant, elle avait quitté l’école à 11 ans. Merci.

  37. claudinette

    dit :

    Très beau poème, que mon père nous récitait souvent le samedi soir, sur la terrasse et dans l’obscurité. Ce poème dit avec tant de force et d’émotion me faisais monter les larmes aux yeux. Nous en redemandions tous, je l’adorais et je l’adore encore, c’était il y a plus de 50 ans aux Antilles, gravé dans ma mémoire, je le récite à mes enfants et petits enfants, merci papa.

  38. FÉLIX Pétrus

    dit :

    Il était pas un peu de la Jacquette le papa de Victor avec son hussard???

  39. ROUX

    dit :

    A l’école primaire en Algérie j’avais appris ce poème. c’est ainsi que j’ai toujours respecté les morts fussent-ils des ennemis et je m’en suis souvenu lors de la mort de trois combattants de l’armée Algérienne tués au cours d’un accrochage avec des militaires de l’armée Française et en ma qualité de responsable d’un petit hôpital en Algérie j’ai tout mis en œuvre pour que leurs dépouilles soient mises en terre suivant le rite et les règles qui fixent le déroulement de la religion musulmane. J’ajoute que je suis chrétien mais pour moi tous les êtres humains sont mes frères devant DIEU.

  40. Percy

    dit :

    Contrairement à ce que dit un commentateur, il etait habituel de donner de l’alcool aux blessés : c’etait, avec l’opium trop rare, le seul anesthesique dont l’on disposait. Plusieurs documents attestent que Napoleon lui meme le faisait donner aux blessés quand il parcourait le champ de bataille, par exemple à Eylau.

  41. kester

    dit :

    Cool comme poème. Vraiment je te félicite grand Hugo de tout les temps

  42. Fenixplc

    dit :

    Très beau comme poème !!! Bravo à toi Victor Hugo!

  43. Roland Scialom

    dit :

    J’ai découvert ce poême grâce à mon père qui aimait Victor Hugo et avait parmi ses quelques livres un recueil de poêmes du grand poête. Ce poême me rappelle mon père, au sujet de qui j’aurais écrit un poême pareil à celui de Hugo. Les batailles que mon père a traversées sont d’un autre genre. Il n’a jamais été forcé de tirer sur qui que ce soit, mais il a rempli son devoir de père de famille, admirablement et ne s’est jamais abstenu de porter secours à ceux qui en avaient besoin.

  44. DANON H.

    dit :

    j’ai appris et dis ce poème au cours élémentaire 2ème année (CE2). Et il est resté gravé dans ma mémoire jusqu’à ce jour. C’est avec beaucoup d’émotion que je le redécouvre dans d’autres circonstances.

  45. Alex

    dit :

    Je dois écrire une Anthologie et j’ai choisis le thème de la guerre mais je ne sais pas si ce poème rentre plus dans la guerre ou la fraternité. C’est beau comme poème mais je l’interpreterais pas seulement dans 1 seul sens mais deux car il y a cette signification que nous à décrit LEON Jean-Miche, le fait je cite « Ce rhum devait être imbuvable, mais le héros de père au sourire si doux voulait absolument s’en débarrasser: « donne-lui tout de même à boire » ! » Et il y a le deuxième sens étant le fait qu’il veuille l’aider mais j’opterais pour la deuxième option puisque je pense qu’ils ne savaient pas les leçons de secourisme à l’époque. Mais si s’aurait été de l’eau à la place et bien je trouve ce geste courageux de sa part.

  46. MARCEL V. GAUTHIER

    dit :

    En 1951, pour le concours provincial français, j’ai partagé ce poème. Aux juges devant moi. A ma surprise, et grande fierté, les 5 juges, quand j’ai fini mon récit, se lèvent debout en applaudissant. Il faut dire que j’avais mi un sérieux effort à vivre le sens de ce très beau poème… surtout qu’aucun applaudissement avait été offert à aucun autre participant. J’en m’y sentait inconfortable, mais fier de le partager de temps à autre avec ma famille ou amis.

  47. Llorca

    dit :

    Je dois l’apprendre pour mon cours de français. Les phrases ne sont pas super faciles à apprendre, mais cela n’empeche pas que ce texte soit un très bon poème.

  48. Ines

    dit :

    J’adore cette poesie…

  49. Clémence

    dit :

    J’adore!! Quelle générosité de la part de son « père » !! Incroyable, mais vrai! Non? Moi, je pense que je réciterai sûrement celle-là, a ma classe! J’en suis capable! J’ai déjà appris « Melancholia » de Victor Hugo! (je suis en CM2…)

  50. MAHMOUD

    dit :

    Ce poème, quand il l’a fait ?

  51. LEON Jean-Michel

    dit :

    En tant que moniteur de secourisme,je rappelle qu’il ne faut pas donner d’alcool à un blessé.Ce dernier avait soif et il aurait préféré qu’on lui donne de l’eau. Il a été surpris d’ingurgiter du rhum qui devait être chaud puisqu’il était dans une gourde qui pendait à la selle contre le dos du cheval. Et le blessé a dû penser que c’était une potion pour l’achever ou lui faire boire de l’alcool contraire à sa religion. Heureusement il n’a pas été précis dans son tir et même le cheval n’a rien eu. Ce rhum devait être imbuvable, mais le héros de père au sourire si doux voulait absolument s’en débarrasser: « donne-lui tout de même à boire » !

  52. JOJO

    dit :

    Franchement chapeau pour avoir ecrit un si beau poeme!

  53. Pauline

    dit :

    Bonjour j ai 9 ans je suis en CM1 et je commence à apprendre ce poème. C’est un beau poème car il lui dit « donne lui quand même à boire » après la guerre et le coup de pistolet.

  54. BLONDEAU Jeanne

    dit :

    Je viens de le trouver ce poème, celui de mes 9 ans en CM1 et aujourd’hui, j’en ai plus de 60 et suis retraitée depuis 6mois. Quel bonheur à l’évocation d’un tel chef-d’oeuvre! Mes chers jeunes, vous ne savez pas ce que vous avez perdu: l’amour filial, les tendres souvenirs dans une belle fratrie (Aux Feuillantines), l’art d’être père ou grand-père (Elle avait pris ce pli.), l’amour parental voire éternel (Demain dès l’aube). Collègues du primaire et du secondaire, remettez-vous à l’ouvrage. Courage!

  55. BARUTEL

    dit :

    André 23.12.2015
    A mon père ce héros – ce sont les premiers mots du livre « un Village courageux » que j’ai dédié à mon père dont l’action fut héroïque et qui relate un épisode (basé sur des faits réels) de la 2° guerre mondiale dans un village de la Haute Ariège – je suis l’un des acteurs de cette aventure.

  56. Dick van Essen

    dit :

    J’ai appris ce poème par coeur en 1960 pour mon examen final de l’école supérieure. Je peux encore le réciter grâce à mon professeur de français, monsieur Van Damme, un homme petit mais très dur !

  57. marie

    dit :

    Mon père, ce héros au sourire si doux… Hommage à mon papa décédé que j’aime tant et qui adorait Victor Hugo. Je t’aime papa, Marie.

  58. abderrahmanetony

    dit :

    Ce poème que j’avais appris par coeur il y a plus de six décennies où j’avais à cette époque un professeur de français du nom de « Maestracci »m’a valu un 20/20 car il fallait mettre le ton et la manière – J’étais à ce moment-là en Algérie à Bône exactement aux collèges modernes du Champ-de-Mars. Mon dieu quel souvenir !!!!

  59. Lotodingao béré célestin

    dit :

    Mon oncle a récité ce texte au certificat d’études primaires, quand j’étais moi-même au CM2, et je l’ai récité plus tard. C’était il y a plus de 40 ans.
    Aujourd’hui, j’en lis toujours les vers, avec le même enthousiasme, le même profond respect. Chapeau, l’artiste!

  60. Lamourette Jean-Claude

    dit :

    à l’attention de Livoye Jacques…
    Le chansonnier qui bafouillait, dans les années 1950, était peut-être bien Pierre REP. ! Mais je ne me souviens pas l’avoir entendu déclamer ce poème …
    En revanche, à cette même période, j’ėtais en seconde, et la grande mode, entre potaches, ėtait d’apprendre ce type de littérature en argot, que ce soit du La Fontaine ou du père TOTOR…Et pour « Après la bataille », ça donnait : Après la torchée
    Mon dabe, un marlou qui s’marrait comme personne,
    Filoché par un gonze qui biglait à la gomme,
    Un frangibe à la r’dresse, costaud sur ses panards,
    Arpentait sur une carne, par un soir de bagarre,
    Un’ cambrousse de macchabs où s’qu’y avait d’l’hécatombe.
    Etc, etc.
    Cette version présente l’avantage de couper le sifflet aux pitoyables réflexions sur les maures, le racisme, le colonialisme… Et ça se termine par :
    « Rince-lui tout d’même le colbac, dit mon père ».

  61. BEAUFILS Robert

    dit :

    De son vivant ma mère le récitait en partie « donne-lui quand même à boire, dit mon père », etc… Grâce à internet j’ai pu retrouver tout cela !

  62. simone

    dit :

    Comme farikou j’ai eu le plaisir de retrouver ce sublime poeme rabache dans notre enfance et perdu en partie (82ans) qu’elle musique de mots et si d’actualite en ce monde de ferocite gratuit merci

  63. Frank

    dit :

    Il est hyper beau ce poeme j’en ai larme a l’oeil bravo Victor hugo

  64. Yoni

    dit :

    Je suis en train de l’apprendre… juste de le lire ça me donne des frissons !!!!

  65. Yoni

    dit :

    Magnifique, il a osé écrire un tel poème sur son père. J’adore ce poème.

  66. falikou

    dit :

    Me souvenant soudainement moi aussi de ce poème,j’ai été saisi d’une envie irrésistible de le relire.Un poème qu’au CM2 j’ai maintes fois récité et illustré le texte dans mon cahier dit de récitations.Et c’est avec beaucoup d’émotion et de bonheur que je l’ai trouvé sur ce site. A mon avis il est l’un des plus beaux de Victor Hugo.D’où transparaissent le courage, la générosité, l’humanisme et l’esprit de tolérance de son héros de père.Lequel a su transmettre à son illustre rejeton un si bel héritage.Car en plus d’être un poète de génie,V H était un homme d’une grande sensibilité et d’une extrême gentillesse qui exigea que toute sa fortune soit distibuée aux pauvres.Ce n’est sûrement pas pour rien que ses obsèques furent grandioses.Elles ont été célébrées par plus de 2 millions de Français.

  67. debunne jean

    dit :

    Mon beau père 94 ans me récite encore ce poème incroyable !

  68. goram

    dit :

    cet après midi, ce poème que j’ai tant récité quand j’étais en fin d’étude primaire, m’est venu à l’esprit et je l’ai chercher sur le net: quelle ne fut pas ma joie en le retrouvant et que je ne lâcherai plus. je dis bonsoir à tous et toutes.

  69. Tagadatsointsoin

    dit :

    Il faut être débile pour voir du racisme dans ce merveilleux poeme … Replacez vous dans le contexte l’époque .. Le terme Maure ou indigène était couramment utilisé . Il ne s’agit pas de stigmatiser .. Tiens c’est un mot à la mode .. Ne pas stigmatiser surtout et ne pas faire d’amalgame nest ce pas Naila ?

  70. MAKELINA MERISIER

    dit :

    Victor Hugo né le 26 fevrier 1802 a besançon et mort le 22 Mai 1885 à Paris, est un ecrivain français , dramaturge, il est considéré comme l’un des plus important écrivain romantique de langue française. Sa vie et son œuvre ont fait de lui un personnage emblématique que la troisième république à honoré à sa mort le 22 Mai 1885 par des funérailites nationales qui ont accompagné le transfert de sa dépouilles au panthéon le 31 Mai 1885.

  71. MAKELINA MERISIER

    dit :

    Victor Hugo etait un excellent poete il est consideré comme etant l’un des plus important ecrivain romantique de langue française. Sa vie et son oeuvre ont fait de lui un personnage emblematique que la troisieme republique à honoré a sa mort le 22 Mai 1885 par des funeralites nationales qui ont accompagné le transfert de sa depouilles au panthéon le 31 Mai 1885.

  72. Juan Pedro Alonso

    dit :

    Le père de Hugo était appellé « le pacificateur » terme qui prends un sens bien précis dans toutes les armées d’occupation. La guerre de « Independencia » d’Espagne à été d’une grande sauvagerie de deux côtés. Et le père de Hugo a bien y contribuée. Cela, bien sûr, n’enlève rien à ce trés beau poème. Mais peut-être doit nous faire réféchir sur les drames actuels. Le barbare n’existe pas, mais, malheureusement, seulement des hommes, qui comme le père de Hugo ont des fils pour les défendre et des mères pour les pleurer, quoi qu’ils aient fait…

  73. Ali

    dit :

    Dans l’armée espagnol il y avait des maures et bien d’autres étrangers comme dans toutes les armées. Victor était un politique, conservateur et monarchiste et bonapartiste.

  74. Billybilfu

    dit :

    Victor Hugo, en parlant de la relation père fils, de façon poignante, dénonçait « l’aventure mexicaine » de Napoléon 3.
    Le père Hugo était un grand.

  75. latif

    dit :

    Un seul mot le « Pardon », d’après mon professeur de Français d’un lycée d’Alger durant les années soixante dix du siècle passé, lorsque nous avons étudié l’oeuvre de Victor Hugo « La légende des siècles » . Je n’ai pas oublié ce cours depuis quarante ans et je pense ne jamais l’oublier.

  76. Izza

    dit :

    Victor Hugo avait bercé notre enfance à nos autres les indigènes aux ancêtres gaulois ou tout simplement les maures…Mais de là à ce qu’un maure crie comme un mexicain « caramba », il y a de quoi se marrer. Pourquoi notre célèbre romancier-poète des « misérables » n’avait jamais condamné ou critiqué le sinistre colonialisme ?

  77. Jean-Marie

    dit :

    Un housard est un cavalier léger de l’armée française. Aujourd’hui on dirait un hussard. C’est un corps qui existe toujours dans l’armée, ils ont juste remplacé les chevaux par des chars. 🙂 Le « maure » est là pour renforcer l’aspect dramatique, l’Espagne avait été Maure pendant plusieurs siècle avant d’être « libérée » par Isabelle la Catholique. Rien à voir avec le racisme.

  78. San

    dit :

    Hugo a utilisé « Maure », parce qu’il cherchait un rime pour « encore » de la ligne suivante.

  79. el

    dit :

    quel est l’engagement de ce poeme?? svp merci d’avance

  80. MIDO2B92

    dit :

    « TheAltei a dit :
    10 jan 14 à 10:21
    Je tiens à dire que les Houssard étaient des soldats de l’armée française sous Napoléon de 1 et de deux dire que c’est du racisme de dire “maure” n’avance à rien , et en plus d’être d’une étroitesse d’esprit en le disant ,ça montre aussi une certaine ignorance au niveau des termes utilisés aux travers des âges … parce que maure c’est pas Victor Hugo qui l’a utilisé en premier ce terme et en plus quand on l’utilisait à l’époque c’était pas de manière péjorative ».

    Entièrement d’accord depuis quand est ce du racisme de citer un nom de population même s’il est précédé des termes « une espèce de « qui en tenant compte du vocabulaire de l’époque exprimerait plutôt une incertitude quant aux origines de cet homme qu’une discrimination envers une population ou une race. A mon sens cela signifie simplement dans ce contexte de guerre qu’il s’agit d’un ennemi. Ce peu de précision  » une espèce de » ne confirme -t-il pas plutôt que pour Victor Hugo il s’agit avant tout de secourir « un homme » et « un homme blesse » qui souffre fut il différent….. ou même ennemi….
    et cela n’est il pas l’essentiel ?ne voyons pas du racisme partout c’est de façon la qu’on l’attise et qu’on le propage…..

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