Une Sainte

Nérée Beauchemin

Chère défunte, pure image
Au miroir des neiges d’antan,
Petite vieille au doux visage!

Petite vieille au coeur battant
Des allégresses du courage,
Petite vieille au coeur d’enfant!

Auguste mère de ma mère,
Ô blanche aïeule, morte un soir
D’avoir vécu la vie amère!

Figure d’âme douce à voir
Parmi l’azur et la lumière
Où monte l’aile de l’espoir!

Beauté que nul pinceau n’a peinte!
Humble héroïne du devoir,
Qui dans le Seigneur t’es éteinte!

Je t’invoque comme une sainte.

Nérée Beauchemin, Patrie Intime

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2 commentaires sur “Une Sainte”

  1. loif

    dit :

    Quelle date ?

  2. loane

    dit :

    C’est tout simplement génial. Il est magnifique ce poème.

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