Sur Homère

Nicolas Boileau

Quand, la dernière fois, dans le sacré vallon,
La troupe des neuf soeurs, par l’ordre d’Apollon,
Lut l’Iliade et l’Odyssée ;
Chacune à le louer se montrant empressée :
Apprenez un secret qu’ignore l’univers,
Leur dit alors le dieu des vers:
Jadis avec Homère, aux rives du Permesse,
Dans ce bois de lauriers où seul il me suivait,
Je les fis toutes deux, plein d’une douce ivresse.

Je chantais, Homère écrivait.

Nicolas Boileau, Poésies

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2 commentaires sur “Sur Homère”

  1. Kosta

    dit :

    J’ai adoré ce poème. Il est magnifique et en plus je dois lire Homère l’Odyssée.

  2. Pr S. Feye

    dit :

    Magnifique ! Je conseille fortement, à propos d’Homère, deux livres incontournable : “Emmanuel d’Hooghvorst, Le Fil de Pénélope” et “Hans van Kasteel, Questions homériques”, tous deux aux Éditions Beya.

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