Epitaphe

François Coppée

Dans le faubourg qui monte au cimetière,
Passant rêveur, j’ai souvent observé
Les croix de bois et les tombeaux de pierre
Attendant là qu’un nom y fût gravé.

Tu m’es ravie, enfant, et la nuit tombe
Dans ma pauvre âme où l’espoir s’amoindrit ;
Mais sur mon coeur, comme sur une tombe,
C’est pour toujours que ton nom est écrit.

François Coppée, L’Exilée (1877)

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5 commentaires sur “Epitaphe”

  1. Dihélene.

    dit :

    Enfant: tu es l’être aimé. Tu étais la lumière.
    Tu es encore la lumière qui m’éclaire.

  2. ploum

    dit :

    Cela parle d’une fille : « tu m’es ravie », le « e » indique le féminin.
    Je suis d’accord avec vous, magnifique poème !

  3. Vilkas

    dit :

    Magnifique, malheureusement il peut s’appliquer par trois fois a ma mére et dnc a notre famille.

  4. Mercura

    dit :

    c’est vrai on dirait, mais c’est un tres beau poeme !

  5. Jalousie

    dit :

    Bizarrement on dirait qu’il parle de son fils… Non ?

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