La forêt

Théodore de Banville

Enfuyons-nous, mes amis ! se peut-il
Qu’à ces bourgeois le destin nous condamne ?
Allons revoir, dans le rêve subtil
Où son amant se fait gratter le crâne,
Titania baisant la tête d’âne.
Partons, avec nos appâts d’oiseleurs !
Cherchons les doux sommeils ensorceleurs ;
Allons au bois riant où Puck s’attarde,
Voir Fleur des Pois et sur son lit de fleurs
Bottom, avec monsieur Grain de Moutarde.

Théodore de Banville, Les cariatides

Imprimer ce poème

Un commentaire sur “La forêt”

  1. Momo

    dit :

    Bonjour,
    Ce poeme est magnifique, mais je pense qu’il serait encore mieux si ils parlait plus de la foret que de ce qu’ils parle maintenant. Je tiens à preciser que quelques elements parlent de la nature, notament de la foret. La longueur de ce poeme est tres pratique car il est court donc je trouve ça tres bien .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *