L’insecte frivole

Didier Sicchia

Sylphide créature aux allants mécaniques,
La demoiselle s’abandonne aux migrations
Pour l’azur meilleur et dans sa folle ascension
L’insolente poursuit son envolée oblique.

Quel est donc cet orfèvre des arts métalliques
Qui te vêt des tourmalines attributions ?
Diaphanes élytres sous les hélianthes scions
– Ton enveloppe flamboie de feux organiques.

La libellule, ma passionnelle bestiole
Sait consoler dûment mes peines vitrioles.

Les ondines lui préfèrent les papillons
Aux alentours de mes pénibles marécages.
Diaphanes élytres sous les hélianthes scions,
L’insecte frivole enflamme mes paysages.

Didier Sicchia, La rhétorique de l’ineffable, 2010

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Un commentaire sur “L’insecte frivole”

  1. fabrice

    dit :

    c’est trop fort.

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