Feuilles volantes

Isaac Lerutan

Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres
Annonçant dans la cour un vide insoutenable
Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,
S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.

Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume
Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant
Les évadés punis, aux mains griffées de plumes
Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.

Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,
Annonçant la tempête au fond des encriers,
Une larme de pluie se transforme en l’ennui
D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.

Isaac Lerutan, 2011

Imprimer ce poème

6 commentaires sur “Feuilles volantes”

  1. karunatharan

    dit :

    Trop bien

  2. fretier

    dit :

    Je suis imprégné par la nostalgie de votre poème que je trouve délicieusement triste.

    Voici un quatrain de ma composition:

    Je m’approche de vous boréales aurores
    Suis un effleurement de la métamorphose
    La musicalité devient un sémaphore
    Qui dirige le jour de son concert de roses.

  3. ndoudi leland

    dit :

    la poésie est un repos prospère du poète c’est une apogée dans le monde littéraire

  4. Adrien

    dit :

    Il est trés beau ce poeme !
    Je l’adore .

  5. Olivier

    dit :

    Une vaste nostalgie parcourt ce poème…

  6. sele

    dit :

    très beau j’adore je le conseille

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *